Soirée convivialité

 

Le vendredi 2 juin à 19h30, le club ASU PLONGEE convie tous ses licenciés à son repas convivial annuel.

Au programme :

–      Apéritif

–      Jeux

–      Dada va nous gratifier dune paëlla maison

–      Fromage et dessert

Pour vous inscrire , merci de confirmer votre présence et le nombre de participants avant le 26 mai en écrivant à Martine : martine.lataste@gmail.com

Le tarif est de 12€ pour chaque participant.

Gratuit pour les – 12 ans. Règlement auprès de Patrick ou autre membre du staff ASU.

Nous vous demanderons d’apporter vos couverts et assiettes 🍽

Par avance MERCI

Nous fournirons les verres en carton

 

RDV LE VENDREDI 2 JUIN dès 19h30 AUX ECURIES DU BOIS PORTIER

31 route de Montrabe 

31130 PIN BALMA

 

Dates 2024-2025

ASSEMBLEE GENERALE

Vendredi 18 janvier 2025

Salle C1 – 19h00

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TIV

15 février 2025 au Club

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OXYJEUNES

5 Avril 2025

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SORTIES TECHNIQUES

  • N1 – PE40 – prépa N2/N3 – Explo :
    • 17 & 18 mai 2025 – ROSAS
  • N2 – Autonomes :
    • 14 & 15 juin 2025 – SAINT CYPRIEN
  • Enfants – Ados :
    • 14 & 15 juin 2025 – BANYULS

  • _______________________________________________________________________________________

SORTIES CLUB

  • 28 & 29 juin – ESTARTIT
  • 20 & 21 septembre – ROSAS

C’est la Rentrée !!!

çà y est c’est le retour des bulles !!!

Vous pouvez d’ores et déjà télécharger les fiches d’inscriptions en cliquant sur ce lien Fiches d’inscription

Vous pouvez vous inscrire

  • dès ce samedi 9/09/23 au Forum des Associations au Stade de Loudes de L’UNION de 10h00 à 16h00
  • lundi 25/09/23 à la piscine de 18h30 à 20h00
  • les lundi et jeudi suivants

ATTENTION : Seuls les dossiers complets seront pris en compte

L’organisation des séances sera la suivante pour la saison 2023/2024 :

Lundi :

  • Enfants et ados : 19h15 à 20h45
  • N1 adultes , PE40 et nageurs libres : 20h45 à 22h30 (à partir de 16 ans)

Jeudi :

  • Adultes N2, N3, apnée et nageurs libres : 20h45 à 22h30
  • Apnée ados et experts : 19h15 à 20h45

 

Oxyjeunes 2023

Samedi 11 mars : Oxyjeunes version 2023

Un grand bravo à Noah Viceconte pour sa 2°place catégorie Benjamin

& à Morgane Dumain pour sa 1° place catégorie Cadette.

Nos deux jeunes sont sélectionnés pour la finale nationale qui regroupe les 2 premiers de chaque catégorie pour chaque Oxyjeunes régionaux. Cette finale aura lieu à Toulouse le 4 novembre.

Et un grand merci à nos encadrants pour leur dévouement.

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Et pour Oxyjeunes National, nos deux sportifs ont confirmé avec encore une belle 2° place pour Noah et une jolie 3° place pour Morgane.

Encore Bravo à tous les deux.

Tableau d’Honneur 2018-2019

PLONGEURS DE BRONZE :

Morgane DUMAIN, Maël GORCE, Simon SKELLY, Maya SKELLY

PLONGEURS D’OR :

Louis PORTAL, Nikola SCOPULOVIC, James SKELLY

 

Grégori CEZERAC, Ambre DUPIN, Sacha MARTINEAU, Maxens MAZODIER, Thomas BERNIER, Xavier BORDESE, Fabien AMBERT, Laurent CHAUVIN, Anthony SCOPULOVIC, Amandine BARRES

 

 

 

 

Stéphanie LACOMBE, Cyril BOURDIN, Pierre TECHINE, Franck EDELINE, Frédéric JAU, Jade ROUVERA, Raphaël TARROZI, Clément CONTENSOU

 

 

 

 

Philippe MERLEAU

 

 

Michaël GRABIAGUE, John SKELLY

 

 

 

Valérie PERISSE, Pierre Antoine NIVELET, Mattéo MARTINEAU

Le Scaphandre

scaphandrier

 L’envie d’aller sous l’eau ne date pas d’hier, en effet, la représentation la plus ancienne d’un pêcheur sous-marin date de 4500 av.J.C. et le premier plongeur équipé, en l’occurrence une outre en cuir, apparaît sur un bas-relief assyrien datant du règne d’Assourbanipal (669 – 627 av.J.C.).

Aristote lui-même (IV°s.av.J.C.), décrit des dispositifs respiratoires utilisés par des plongeurs en les comparant à des trompes d’éléphants, et mentionne une cloche permettant à l’homme de séjourner quelques instants sous l’eau, Alexandre Le Grand en personne serait descendu sous l’eau à l’aide d’une cloche de verre tandis que Pline l’Ancien (23 à 79 ap.J.C.) décrit déjà l’ancêtre du tuba.

Mais il faut attendre les XVII° et XVIII°, soient seize siècles, pour voir vraiment se développer des cloches à plonger et c’est Edmond Haley, célèbre astronome découvreur de la fameuse comète qui porte son nom, qui fait construire la première cloche recouverte de plomb en 1690 ; celle-ci, alimentée en air par des tonneaux lestés, lui permit de rester une heure entre 16 et 18 mètres mais l’alimentation en air n’est pas simple et l’évacuation du gaz carbonique reste un problème.

En 1819, l’allemand Augustus Siebe élabore le 1° système de scaphandre : un casque de cuir avec des hublots, l’air est comprimé en surface par une machine à piston et amené par un tuyau, le plongeur est équipé de chaussures à semelles de plomb : le premier « pieds lourds », et il améliore son système en 1837 en installant des soupapes pour l’admission d’air et l’évacuation du CO², de plus il rajoute un vêtement étanche en caoutchouc souple.

En 1860, deux aveyronnais, Benoit Rouquayrol et Auguste Denayrouze, en cherchant un système pour secourir les mineurs victimes de coups de grisous, ajoutent au scaphandre un régulateur de pression (l’aérophore, ancêtre du détendeur) et posent une réserve d’air sur le dos du scaphandrier : le scaphandre autonome est né, et c’est d’ailleurs lui qu’utilisent le Capitaine Némo et les marins du Nautilus dans le roman de Jules Verne : 20000 lieues sous les mers. Mais la durée de plongée reste limitée car les moyens de comprimer l’air en grande quantité n’existent pas encore.

C’est le 6 août 1926 que le Commandant Yves Le Prieur adapte un scaphandre avec bouteille et régulateur…mais à débit continu, et en 1935, le Commandant De Corlieu invente les premières palmes en s’inspirant d’un dessin de Léonard de Vinci.

Il ne reste plus qu’à l’ingénieur Emile Gagnan et au Lieutenant de vaisseau Jacques-Yves Cousteau qu’à perfectionner un système de masque fait d’une plaque de verre montée sur une jupe souple en caoutchouc et à inventer un système de détendeur donnant de l’air à la pression ambiante et à la demande du plongeur. C’est chose faite en décembre 1942.

Le Guide de Palanquée

I) GENERALITES

1.01 Le guide de palanquée a toujours raison.

1.02 Le guide de palanquée n’est pas pointilleux, il est précis.

1.03 Le guide de palanquée n’est pas maniaque, il est organisé.

1.04 Le guide de palanquée n’est pas de mauvaise humeur, il est soucieux.

1.05 Le guide de palanquée ne maugrée pas, il soliloque.

1.06 Le guide de palanquée n’est pas agité, il est dynamique.

1.07 Le guide de palanquée n’est pas téméraire, il est volontaire.

1.08 Le guide de palanquée n’est pas timoré, il est prudent.

1.09 Le guide de palanquée n’est pas « grande gueule », il est extraverti.

1.10 Le guide de palanquée ne fuit pas ses responsabilités, il délègue ses pouvoirs.

1.11 Le guide de palanquée ne se vante pas, il est conscient de sa valeur

1.12 Le guide de palanquée n’est pas brouillon, il improvise brillamment..

1.13 Le guide de palanquée n’est pas timide, il est réservé.

II) AVANT LA PLONGEE

2.01 Le guide de palanquée a toujours raison.

2.02 Le guide de palanquée n’oublie pas son matériel, il se sacrifie pour la sécurité surface.

2.03 Le guide de palanquée n’a pas grossi, c’est sa combinaison qui a rétréci.

2.04 Le guide de palanquée ne bavarde pas, il fait son briefing.

2.05 Le guide de palanquée n’est pas distrait, il se concentre.

2.06 Le guide de palanquée n’a pas le mal de mer, il est à l’écoute de la nature.

2.07 Le guide de palanquée n’est pas indiscret, il inspecte.

2.08 Le guide de palanquée n’est pas prêt le dernier, il s’équipe avec calme.

2.09 Le guide de palanquée ne part pas bloc fermé, il teste votre sens de l’observation.

III) DURANT LA PLONGEE

3.01 Le guide de palanquée a toujours raison.

3.02 Le guide de palanquée n’est pas essoufflé, il se ventile

3.03 Le guide de palanquée n’est pas égaré, il étalonne sa boussole.

3.04 Le guide de palanquée n’est pas incapable de retrouver l’épave, il en explore les alentours.

3.05 Le guide de palanquée n’hésite pas, il examine la situation.

3.06 Le guide de palanquée ne panique pas, il s’inquiète.

3.07 Le guide de palanquée n’a pas froid, il frôle l’hypothermie.

3.08 Le guide de palanquée ne fait pas une ivresse des profondeurs, il relativise ses perceptions spatio-temporelles

3.09 Le guide de palanquée ne perd pas un plongeur, il est trahi par son serre-file.

3.10 Le guide de palanquée n’est pas en panne d’air, il propose un exercice technique.

3.11 Le guide de palanquée n’est pas le premier à avoir son mano qui arrive à 50 bars, il précède les événements.

3.12 Le guide de palanquée ne remonte pas à vitesse non réglementaire, il s’adapte aux circonstances.

IV) AU PALIER

4.01 Le guide de palanquée a toujours raison.

4.02 Le guide de palanquée n’a pas de problèmes de stabilisation, il tient compte des mouvements de la houle.

4.03 Le guide de palanquée n’est pas trop léger, il est en flottabilité positive.

4.04 Le guide de palanquée ne trouve pas le temps long, il pense.

4.05 Le guide de palanquée n’a pas oublié qu’il est l’heure de sortir, il va dans le sens de la sécurité.

4.06 Le guide de palanquée n’oublie pas le 360°, il donne la priorité à la surveillance des plongeurs.

  1. V) LE RETOUR EN SURFACE

5.01 Le guide de palanquée a toujours raison.

5.02 Le guide de palanquée n’est pas fatigué, il paie ses efforts.

5.03 Le guide de palanquée n’est pas distancé, il occupe une position de surveillance.

5.04 Le guide de palanquée ne dérive pas, il utilise le courant.

5.05 Le guide de palanquée n’a pas de crampes, il est tonique.

5.06 Le guide de palanquée n’est pas au bout du rouleau, il cherche son second souffle.

5.07 Le guide de palanquée ne se repose pas, il attend les autres.

5.08 Le guide de palanquée ne boit pas la tasse, il fait corps avec la mer.

5.09 Le guide de palanquée ne gonfle pas son gilet par confort personnel, il se tient prêt à intervenir.

VI) APRES LA PLONGEE

6.01 Le guide de palanquée a toujours raison.

6.02 Le guide de palanquée n’a pas oublié d’indiquer que son mano était passé sous les 50 bars, il allait le faire.

6.03 Le guide de palanquée ne râle pas, il explique..

6.04 Le guide de palanquée n’est pas rancunier, il a de la mémoire.

6.05 Le guide de palanquée ne présente pas un rapport au directeur de plongée, il l’informe.

6.06 Le guide de palanquée ne se rue pas sur les merguez, il reconstitue ses réserves énergétiques.

6.07 Le guide de palanquée ne mendie pas un coup de rouge, il sacrifie à la convivialité.

6.08 Le guide de palanquée ne drague pas, il n’a pas le droit de décevoir l’adulation de ses admiratrices.

VII) CONCLUSION

7.01 Le guide de palanquée n’est pas n’importe qui, c’est le guide de palanquée.

Le Responsable Matériel

pastox

Responsable matériel :

Un gars sympathique, dévoué, le seul à parler des langues étrangères à force de lire les notices d’emploi.

Finit par mal parler français, parce que à force de  » visser à l’intérieur du sens des aiguille de le horloge la bout de le détendeur du lu premier étage tout en faire attention que le vis est pas félé, metter alors le fin de la seconde étage dans le sens inverse de la bloc des plongées…. « .

Compense tout ça par un vocabulaire perso à base de Mark 8 de chez Machin, et de la casserole antigivre M158 de chez Truc à rajouter sur l’Octopus F512C à flexible compensé à tous les étages.

Comme disait l’autre, estime que la plongée est une chose trop sérieuse pour la laisser aux seuls plongeurs, en général un passionné, c’est aussi le seul à trouver la plongée sympa tant qu’il a pas à aller dans l’eau.

L’eau pour lui? un truc pour remplacer l’air quand on reéprouve les bouteilles, pas plus… pas moins non plus…

15 bonnes raisons…

QUINZE BONNES RAISONS D’AIMER LA PLONGEE SOUS MARINE

1) Ca en jette plus que le tennis de table

2) On vit en direct l’Odyssée du commandant Cousteau . En moins ringard.

3) Le matériel est beau

4) Le Nitrox n’est pas obligatoire

5) Les requins, on est bien placé pour en parler. Surtout quand on n’en a jamais vu.

6) Ca fait mâle. Une bonne stab bien gonflée, ça vous carène façon Van Damme le plus frêle des gringalets.

7) C’est un sport cérébral. Rien ne vous oblige à dire que c’est l’ordinateur qui calcule tout.

8) On peut devenir moniteur et partir travailler en Polynésie

9) Dans l’eau, on parle avec les mains et on écoute avec les yeux, ça repose

10) L’ apéro est offert à la sortie de l’eau.

11) On se fait des copains. Pas tout le temps, mais des fois.

12) La Méditerranée est la plus belle mer du monde.

13) L’Atlantique est le plus bel océan du monde.

14) La Mer Rouge, c’est pas cher

15) On lit Plongée Mag tous les 2 mois.

Pourquoi un musée du scaphandre à Espalion

denayrouze rouquayrol

Qui se souvient que le scaphandre autonome est né de l’ingéniosité de deux aveyronnais : Benoit Rouquayrol (1826–1875) ingénieur des Mines et Auguste Denayrouze (1837–1883) Lieutenant de vaisseau ?

En effet, du scaphandre à circuit ouvert muni d’un réservoir d’air comprimé…à flux constant de l’anglais W.H.James en 1825, au détendeur actuel, il n’y aura eu que des tentatives, des imitations ou au mieux des améliorations du système inventé par Rouquayrol et Denayrouze et qui fit l’objet de plusieurs brevets entre 1860 et 1865.

Ainsi, le français Lemaire d’Angerville imagina en 1828, un scaphandre à débit règlé qui permettait de plonger à des profondeurs constantes mais qui impliquait des variations de flottabilité (le réservoir étant une vessie de porc souple) tandis qu’un autre français Sandala inventait en 1842, l’ancêtre du recycleur avec un appareil en circuit fermé, le gaz étant purifié du CO² par passage dans de la chaux sodée.

En 1926, Yves Le Prieur (1885-1963), officier de marine, met au point un scaphandre à manodétendeur mais à flux constant, alimenté par une bouteille Michelin, utilisée normalement pour le gonflage rapide des pneumatiques, puis il y eu l’appareil de Georges Commeinhes en avril 1942, un scaphandre autonome à flux à la demande et qui lui permit d’atteindre 53m. sous les eaux de Marseille, et enfin il y eu Emile Gagnan, ingénieur à l’Air Liquide et le Lieutenant de vaisseau Jacques-Yves Cousteau qui miniaturisèrent et allégèrent le système Rouquayrol-Denayrouze, permettant à Frédéric Dumas d’atteindre 72m. puis l’améliorèrent pour créer le CG45 puis le Mistral, le Super Mistral et enfin l’Aquilon, parents et grands parents de nos détendeurs actuels, mais tous se contentèrent de reprendre l’invention des deux aveyronnais.

C’est en 1860 que Benoit Rouquayrol, en poste aux Houillères de Decazeville, imagine un appareil de secours destiné aux mineurs pris dans une atmosphère irrespirable après un coup de grisou, c’est le régulateur pour l’écoulement des gaz comprimés qui sera bientôt adapté pour servir dans les galeries de mines inondées et les puits, Auguste Denayrouze s’associe alors à l’ingénieur pour transformer l’engin en appareil de plongée et le 14 avril 1860, Rouquayrol dépose le premier brevet pour son régulateur dont les premiers essais se déroulèrent dans les eaux du Lot sous le Pont Vieux d’Espalion.

Le 6 janvier 1862, il imagine un ferme-bouche en caoutchouc monté sur un bec métallique, c’est le premier embout buccal, qui permet de supprimer le casque du plongeur, puis viennent : un réservoir gonflé à 40 bar en 1864, un clapet soupape facilitant l’éffort d’inspiration, un sifflet annonçant la fin de la réserve d’air en 1865 et un pré-filtre métallique en 1866.

système RD

Le 27 juin 1864, le scaphandre autonome est un appareil élaboré, donnant de l’air à la demande et à la pression ambiante, additionné d’un vêtement en caoutchouc souple équipé d’une cloche ou d’un masque, et Louis Denayrouze, frère d’Auguste, met au point dans es années 1870, l’aérophore, une lampe de sureté, un cornet acoustique sous-marin qui sera ensuite incorporé au casque, et une lampe à pétrole alimentée en air soit de la surface soit par le réservoir du scaphandrier, c’est d’aiileurs lui qui produira les premières lampes électriques sous-marines.

A eux trois, en une dizaine d’années à peine, Benoit Rouquayrol et les frères Denayrouze auront jetés les bases du scaphandre moderne en inventant le régulateur, l’aérophore destiné à l’emploi en atmosphère irrespirable, le dispositif-plongeur Rouquayrol & Denayrouze le scaphandre à casque ou « pieds lourds » alimenté depuis la surface par un tuyau type narghilé et un appareil haute pression muni d’un réservoir de 35 litres à 40 bar, et ces appareils restèrent au catalogue des Etablissements Charles Petit et René Piel successeurs de la Société Rouquayrol-Denayrouze jusqu’en 1922.

Rendons donc à César….

Archimède

archidamos

C’est, dit-on, en découvrant la solution au problème que lui avait posé Hiéron II, roi de Syracuse, qu’Archimède s’écria « Eurêka » (j’ai trouvé) et énonça son principe : Tout corps plongé dans un fluide subit de la part de celui-ci une poussée verticale du bas vers le haut égale au poids du volume de fluide déplacé !

En effet Hiéron II voulait savoir si une couronne votive qu’il avait commandée était réellement faite d’or pur ou seulement d’un alliage d’or et d’argent, et ceci en gardant la couronne intacte bien sûr.

Mais bien avant cela, Archimède, né à Syracuse en 287 avant J.C., est le premier a donner une méthode très précise d’approximation de π .

De même, il démontre que le volume d’un cylindre circonscrit à une sphère, est égal à une fois et demi le volume de cette sphère et que la surface latérale du cylindre est égale à celle de la sphère de même rayon….Vous suivez ???….donc si l’on sait calculer la surface d’un cercle, on connaît celle de la sphère et celle du cylindre…ainsi que leurs volumes…CQFD !

Par ailleurs, on attribue aussi à Archimède, l’invention de la vis sans fin, de la poulie mobile, du bras de levier, et….des moufles !

Il mourut en 212 avant J.C. en défendant sa ville contre l’envahisseur romain, non sans avoir auparavant inventé des machines de guerre lançant des traits et des pierres à grande distance (ancêtres des catapultes que les romains reprendront à leur compte) ainsi que, dit-on, de grands miroirs permettant d’enflammer les galères romaines entrées dans le port de Syracuse.